1. Accueil
  2. Actualités
  3. Colloque Laïcité

Colloque Laïcité

Spiritualité dans un Pays laïque

L’Union des Athées a été conviée à participer à un colloque sur la

Spiritualité dans un Pays laïque

au groupe scolaire Brocéliande à Guer (Morbihan)

Bel établissement dans un cadre de verdure magnifique qui héberge un grand nombre de pensionnaires. Participaient également à ce colloque : un druide, un bouddhiste, un musulman, un curé en soutane, un protestant, l’orthodoxe s’étant fait excuser au dernier moment. Parmi les enseignants, un professeur d’histoire et un maître de conférences en droit privé et référent laïcité à l’université de Rennes. Il revenait à ce dernier d’expliquer le principe de laïcité devant une centaine d’élèves de classes terminales.

Notre intervention se limitait à la participation à des tables rondes avec des élèves répartis en trois groupes d’une trentaine chacun avec trois intervenants. Nous étions associés avec le représentant musulman et l’orthodoxe. Ce dernier ayant déclaré forfait nous ne fumes que deux.

Chacun a exposé l’un sa croyance, l’autre son doute profond sur celle-ci et sur toute présence divine en général. L’écueil aurait été un dialogue entre les intervenants laissant les élèves spectateurs alors que nous les souhaitions acteurs. Le représentant musulman ayant pris la parole en premier, nous avons constaté à quel point les élèves étaient attentifs et sérieux. Ceci a rendu notre travail plus facile. Ceux qui me connaissent comprendront que si je dis que j’ai traité le sujet avec humour, ce n’est pas un euphémisme, et j’ai déclenché le rire des élèves à plusieurs reprises, l’athéisme ne devant pas être triste.

La spiritualité a été traitée avec une certaine unanimité comme étant le propre de l’homme dans l’intimité de chacun selon sa sensibilité. Mais si pour les croyants c’est une entité supérieure un peu volatile, pour les athées l’esprit est dans la matière et nulle part ailleurs.

J’ai cité la Bible à plusieurs reprises dans le sens que vous imaginez en mettant une fois dans l’embarras mon collègue croyant. Comme il est aumônier militaire, je lui ai demandé ce qu’il pensait du premier commandement. Ce fut une belle matinée et une expérience intéressante. Le responsable m’a demandé si j’accepterais de revenir et j’ai accepté, sauf en cas de décès.

À lire aussi